« La première fois que j’ai découvert les tableaux d’André Vayrette, c’était juste après sa mort, lors de la rétrospective d’Alès en 1980. Son œuvre m’a immédiatement touchée par son mystère, son secret, sa presque humilité. Ayant eu connaissance de la vie quotidienne très modeste du peintre, j’ai encore mieux ressenti l’âme de son œuvre lors d’une exposition à Poulx en 2017 : peinture d’une grande pureté, toute en suggestions, qui, par ses couleurs subtiles, ses tons rompus, n’assène pas sa vision du monde, mais la murmure. Les branches de fleurs, les visages, les paysages, les natures mortes, apparaissent souvent au travers d’une sorte de brume, mais le dessin sûr, très précis, et la construction interne rigoureuse, permettent au peintre cette transparence sans mièvrerie.
À l’image d’un des autoportraits au regard triste, bouleversant, ou du petit bouquet de violettes qui résiste malgré sa fragilité, André Vayrette laisse une empreinte très personnelle du monde qui, sous sa discrétion, cache une grande force intérieure. »
Christine Mottin[1]
[1] 1981-1993 : Scénographies d’une vingtaine d’expositions du peintre Paul Courtin (1928-1993),à Paris.
1985 : Participation aux scénographies des expositionsde la Galerie Gorosane du Groupe « Les Peintres de l’Essentiel » avec Pierre Parsus, Paul Courtin, Philippe Lejeune, Maurice Der Markarian. Exposition du Groupe au Festival d’Aix-en-Provence,
Avignon, Saint-Rémy de Provence.
1993-2015 : Présidente de l’Association « Les Amis de Paul Courtin ».
Scénographies d’une dizaine d’expositions : Montpellier (Hôtel de Région), rétrospective au Musée du Colombier à Alès, Saint-Rémy de Provence (Hôtel Estrine), Ischia (Italie), Uzès, Barjac (Château de), Rochebelle.
2017 : Scénographe, avec Christian Vayrette, de l’exposition « André Vayrette accueille ses amis les peintres Paul Courtin et Pierre Parsus » (Poulx).
2022 : Scénographe, avec Christian Vayrette, de l’exposition de Pierre Parsus, « Peindre l’invisible » au Musée Chabaud de Graveson.